Les trois régions de Casablanca-Settat, Rabat-Salé-Kénitra et Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont créé 59% du Produit intérieur brut (PIB) national (aux prix courants) au titre de l’année 2020, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). En effet,en volume, les comptes régionaux de 2020 font ressortir des disparités des taux de croissance du PIB entre les régions.
Trois régions ont, malgré une conjoncture économique marquée par les effets de la crise sanitaire, pu enregistrer des taux de croissance positifs. Il s’agit des régions du Sud : Laâyoune-Saguia al Hamra 21,5%, Guelmim-Oued Noun 3,6% et de Dakhla-Oued Ed-Dahab 1,9%.
Quatre régions ont enregistré des taux de croissances négatifs moins accentuées que la moyenne nationale (-7,2%). Il s’agit des régions de Drâa-Tafilalet (-0,9%), de Béni Mellal-Khénifra (-2,2%) et de Rabat-Salé-Kénitra (-5,9%).
La région de Casablanca-Settat a marqué un taux de croissance, proche de la moyenne nationale, de (-7,9%).
Les quatre régions restantes ont présenté des taux de croissance négatifs plus accentués que la moyenne nationale ; allant de (-13%) dans la région de Marrakech-Safi à (-8,4%) dans la région de Fès-Meknès.Aux prix courants, les trois régions de Casablanca-Settat, de Rabat-Salé-Kénitra et de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ont créé 59% de la richesse nationale, avec 32,2%, 15,9% et 10,9% respectivement.
Cinq régions ont généré 32,7% du PIB : la région de Marrakech-Safi avec 7,9%, la région de Fès-Meknès avec 7,7%, la région de Souss-Massa avec 6,5%, de Béni Mellal-Khénifra avec 5,4% et de l’Oriental avec 5,2%.
Les régions de Drâa-Tafilalet et les trois régions du sud n’ont contribué qu’à hauteur de 8,1% à la création du PIB en valeur, avec 3,2% et 4,9% respectivement.
Dans ces conditions, les disparités de création de la richesse entre les régions ont diminué. L’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 70,8 milliards de DH en 2019 à 65,5 milliards en 2020.