Lamia Radi, fille du défunt leader socialiste, Abdelouahed Radi, a déclaré hier mardi, lors de la commémoration du 40ème jour du décès de son père que le défunt est mort et « de nombreux secrets ont été enterrés avec lui. »
Au cours d’une cérémonie organisée par le Parti de l’Union Socialiste et par la famille endeuillée, au siège de la Bibliothèque Nationale de Rabat, elle a ajouté que son père avait réussi à entretenir et maintenir la confiance, ne laissant aucun exutoire aussi petit et inestimable soit-il, libérer un secret quoi qu’il arrive. » Nous nous demandions, et peut-être que beaucoup de nos proches se demandaient comment entourer vos secrets de votre silence mystique, et d’où vous vient tout ce calme tout en continuant à garder le secret. » a déclaré la fille de l’ancien président de la Chambre des représentants et dirigeant de l’Union socialiste des forces populaires (USFP), rajoutant que son père ne cessait de répéter « beaucoup de secrets vont être enterrés avec moi ». S’adressant à son défunt père, Lamia a noté : « Mon père, vous êtes allé à la maison de la survie, votre foi, vos valeurs, votre loyauté et vos secrets, dont nous ne savions nous tous qu’un seul, un secret que vous avez toujours répété « le parti avant la famille et la patrie avant tout. ».
« le parti avant la famille et la patrie avant tout. »
Abdelouahed Radi est mort le dimanche 26 mars dernier dans une clinique parisienne où il était hospitalisé pour des soins. L’homme politique fut transféré au Maroc où il fut inhumé au cimetière des martyrs (Chouhadas) de Rabat. Radi a été un témoin de la transformation majeure du Maroc, un des fondateurs de l’Union nationale des forces populaires (UNFP) en 1959, il est le plus ancien député de la Chambre des représentants, élu en 1963 date de la première élection jamais tenue au Maroc. Une position que le défunt avait conservée jusqu’à sa mort. Il a également occupé plusieurs autres postes, dont celui de ministre chargé de la coopération en 1983 et ministre de la Justice en 2007. Radi était également le premier écrivain du Parti de l’Union socialiste. Parallèlement l’homme politique était aussi un grand activiste pour l’éducation et la culture, créateur de nombres d’associations et professeur de psychologie sociale à l’université Mohammed V de Rabat.