Le direction des prisons répond à la famille de Taoufiq Bouachrine concernant sa prise en charge médicale

13 mai 2023 - 16:10

La délégation générale de l’administration pénitentiaire et la réinsertion a répondu à la déclaration publiée par la famille du journaliste Taoufiq Bouachrine, détenu à la prison de Al-Arjat 2 à Salé, concernant son traitement médical pour une longue souffrance au niveau de l’épaule.

Dans une déclaration, la délégation générale a répondu à la femme du prisonnier, au sujet des allégations de « douleur à l’épaule » et « son refus de se rendre à un hôpital extérieur portant l’uniforme pénitentiaire car celui-ci porte atteinte à sa dignité ». La délégation générale a estimé que « le détenu en question bénéficie des soins de santé nécessaires tant dans l’établissement que dans les hôpitaux extérieurs« , dont plusieurs examens internes, au nombre de 26 à la prison locale Ain al-Borja et de 43 examens à la prison locale Al-Arjat 2, ainsi que 7 analyses et 5 examens dentaires. La délégation a souligné également que suite aux examens, le détenu s’est vu prescrire des médicaments appropriés à son état. « Le prisonnier a été libéré à l’hôpital extérieur 11 fois en uniforme criminel et menottes, selon les mesures de sécurité applicables à tous les détenus sans discrimination. »

La délégation générale a noté qu' »il est inutile que l’épouse du détenu implique le Conseil national des droits de l’homme en tant qu’institution constitutionnelle et nationale dans cette affaire« , précisant dans le même communiqué que « cette institution n’acceptera en aucun cas de piétiner les dispositions juridiques et réglementaires régissant les établissements pénitentiaires « . La délégation générale a insisté sur les mesures de sécurité de déplacement des prisonniers à l’extérieur des prisons, « dispositions qu’elle ne manque pas d’appliquer« .

Trois rendez-vous avaient été pris à l’hôpital ambulatoire, datés du 23/05/222, du 20/01/2023 et du 09/05/2023, « mais le détenu a refusé de porter l’uniforme pénitentiaire et les menottes, invoquant une atteinte à sa dignité« , alors que la délégation générale a déclaré que les procédures ne portaient en aucun cas atteinte à la dignité des détenus mais qu’elles étaient liées uniquement à assurer leur trajet vers l’hôpital. Le communiqué a précisé que le sujet avait déjà bénéficié d’une IRM (imagerie par résonance magnétique), qui a montré qu’il n’avait pas de problème au niveau des épaules et que son état de santé nécessitait un traitement médicamenteux et des instructions préventives à respecter.

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