Selon plusieurs journaux, Moulay El-Hassan El-Daki, Procureur Général du Royaume, a ordonné dans une note adressée aux Procureurs la semaine dernière l’interdiction aux magistrats de communiquer avec la police judiciaire par le biais de la technologie de messagerie instantanée « WhatsApp » ou autres applications similaires de médias sociaux.
Il a ainsi demandé à sensibiliser leurs adjoints au danger de communiquer par ces sites qui ne sont pas sécurisés, pouvant entrainer la divulgation de secrets professionnels.
Il est à noter que cette ordonnance est plus que justifiée, vu que WhatsApp a été la cible de plusieurs piratages les derniers mois à travers le monde, comme celui de novembre dernier quand un demi milliard de comptes dont 18 millions de marocains se sont retrouvés en vente sur le dark web.
Whatsapp a porté l’affaire devant la justice américaine, et La Cour suprême des Etats-Unis avait approuvé en janvier la plainte de WhatsApp (Meta) contre le groupe NSO, à l’origine du logiciel espion Pegasus.
Les hackers se sont appuyée sur certaines vulnérabilités du logiciel dont une vulnérabilité zero-day présente lors de l’envoi de messages audio via l’application WhatsApp.
A noter que certaines vulnérabilités de whatsapp répondues avant pour être d’un niveau étatique, se retrouvent actuellement entre les mains de plusieurs hackers à travers le monde.