Malgré les voyages du président algérien Abdelmadjid Tebboune en Russie et en Chine pour plaider la cause de l’Algérie, le pays n’a pas été retenu pour intégrer le BRICS une nouvelle défaite cuisante pour le régime algérien malgré les démentis des autorités concernant leur candidature.
Pour rappel, l’objectif principal du BRICS est de rivaliser avec les nations du G7 et de renforcer sa position sur la scène économique mondiale, or la situation économique en Algérie n’a rien d’encourageant. En effet, l’économie du pays est en déliquescence avancée, et pour rejoindre les BRICS, un pays doit démontrer une croissance économique soutenue, une stabilité politique, une diversification économique et une capacité à contribuer de manière significative au groupe. et l’Algérie n’y est pas parvenue.
En plus, le fait que l’Algérie se trouve dans une zone de risque, peut également être considéré comme une raison du refus de sa son adhésion aux BRICS, sans oublier que les pays membres de ce groupe sont des pays émergents qui enregistrent une forte croissance économique, alors que l’Algérie doit faire face à des défis économiques majeurs, tels que la dépendance excessive aux hydrocarbures et la faible diversification de son économie.
Cependant, cette décision constitue une lourde débâcle pour l’Algérie, et met en évidence la nécessité de relever les défis économiques au lieu de comploter contre le Maroc, une stratégie qui s’est révélée totalement improductive dans le contexte mondial actuel.
C’est justement dans l’optique de vouloir faire face à un contexte mondial qui se caractérise par une grande complexité , que le souverain a longtemps tendu la main au régime militaire pour que le Maghreb puisse décoller économiquement et jouer les premiers rôles au sein de la méditerranée, en Afrique, dans le monde arabe.
Face à ses urgences, il devient crucial pour l’Algérie de mettre en œuvre des réformes économiques solides et de diversifier son économie afin de renforcer sa compétitivité et sa position sur la scène internationale, mais surtout d’abandonner son soutient au Polisario, un combat que les militaires qui gouvernent en Algérie savent qu’ils ont perdu d’avance, mais qu’ils continuent , car il masque les défaillances économiques du pays, et car la thèse de l’ennemie extérieur est l’unique qui maintient un régime qui a démontré son échec.