Un rapport de Cour des comptes rendu aujourd’hui, vendredi, sur l’audit annuel des partis politiques, a révélé que les inspecteurs du Parti de l’ Istiqlal et leurs employés au niveau des différentes inspections « sont dans une situation non conforme à la loi du travail, ainsi que les employés au siège du parti.
Le rapport indique que les dépenses de fonctionnement des inspections s’élèvent à environ 700 millions de centimes.
Il a également noté l’exploitation par le parti des biens immobiliers tels qu’ils étaient en sa possession, alors que ses titres de propriété portent les noms d’anciens secrétaires généraux ou cadres supérieurs, et que le parti a enregistré la propriété dans le gouvernorat immobilier sans en préciser la valeur.
Le responsable national du parti a répondu que les inspecteurs du parti « ne sont pas des salariés et qu’il n’y a pas de contrat de travail entre le parti et les inspecteurs, et qu’il n’y a aucune relation soumise au droit du travail », mais il n’a pas répondu aux commentaires concernant le reste de employés.
En ce qui concerne les dépenses du Parti de la balance au cours de l’année 2020 ils se sont élevées à environ 16 millions de dirhams, répartis entre les frais de gestion de 13 millions de dirhams et 524 mille et 808 dirhams, contre 15 millions de dirhams et 439 mille et 624 dirhams en 2019.
Le rapport indique que les dotations du parti au cours de l’année 2020 en siège social et équipements s’élevaient à Sa valeur financière est de 2 millions de dirhams et 471 mille et 495 dirhams, contre 3 millions de dirhams et 772 mille et 984 dirhams en 2019.
Le Parti Istiqlal, a reversé un montant de 4 millions de dirhams et 899 mille 793 dirhams au trésor public sur un total de 7 millions de dirhams et 349 mille et 690 dirhams.
Les ressources du parti se sont élevées cette année à un total de 13 millions de dirhams et 392 mille 783 dirhams, dont la contribution de l’Etat qui s’élève à 6 millions de dirhams et 392 mille et 783 dirhams, et les droits d’adhésion d’un montant d’un million et 850 mille dirhams.
En plus, il a été constaté dans les relevés bancaires que le parti a reçu des sommes de 3 millions de dirhams et 910000 dirhams, pour lesquelles aucun justificatif n’a été fourni.
Le rapport a révélé que le parti exploite des biens immobiliers tels qu’ils sont en sa possession, tandis que ses titres de propriété portent les noms d’anciens secrétaires généraux ou cadres supérieurs, et que le parti possède des biens immobiliers qui ont été enregistrés auprès de l’Agence nationale de conservation des biens immobiliers,
mais il n’a pas encore déterminé leur valeur.