Mustapha Baïtas : le gouvernement ne légitime pas la corruption et ses partis ne se sont pas intervenu devant la justice au profit de ses membres

31 mars 2022 - 15:24

Dans sa réponse à une question liée à ce que le parquet a annoncé mardi, concernant le suivi des fonctionnaires du ministère de la Santé et des propriétaires d’entreprises privées, soupçonnés de corruption liée à des marchés publics, Mustapha Baïtas le porte-parole officiel de le gouvernement, a déclaré que « le renvoi des rapports devant la justice est une bonne chose et une indication que le gouvernement ne légitime pas  la corruption en retirant simplement un projet de loi du Parlement.

Baitas a ajouté, jeudi, dans la conférence de presse qui a suivi la réunion hebdomadaire du gouvernement : « C’est un gouvernement qui combat la corruption, et nous n’imaginons pas que combattre la corruption est la responsabilité d’un organe ou d’un comité ou se fera en vertu d’une loi qui est au Parlement depuis neuf ans.

Et il a continué « lutter contre la corruption est une conviction, et le gouvernement a eu l’audace et le courage d’atteindre les dossiers dans lesquels la responsabilité de toute personne était avérée au plus haut point, et je n’en dirai pas plus pour ne pas influencer  la justice, et nous irons jusqu’au bout.

Le porte-parole du gouvernement a également déclaré : « Je salue les institutions politiques auxquelles appartient un groupe d’accusés qui ont pris une réelle distance et ne sont pas entrés dans la polémique pour influencer la justice, et cela est important.

La déclaration de Baitas intervient quelques jours après la décision de placer le parlementaire affilié à son parti, Rachid EL Fayek, dans la prison locale de Fès, avec 10 autres personnes, dont le chef du Conseil de la ville qui appartient au parti du Rassemblement national des indépendants, et tout le monde est poursuivi pour des accusations liées à la corruption financière et administrative.

Le parquet a annoncé, mercredi, l’ouverture d’une enquête  judiciaire à l’encontre de 18 fonctionnaires du ministère de la Santé, et de 13 personnes don  de patrons et des employés d’entreprises, en raison de soupçons de détournement dans un ensemble de marchés publics pour des établissements affiliés au secteur de la santé.

Le rapport du parquet fait état d’actes contraires à la loi représentés dans le dépassement et la facilitation  de l’obtention de marchés publics au cours des dernières années concernant les opérations d’importation et d’acquisition de dispositifs et équipements médicaux destinés à équiper les hôpitaux du secteur public, en contrepartie de la réception commissions et d’avantages en nature.

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