Le Conseil de sécurité des Nations unies s’apprête à tenir une session pour discuter des développements liés à la question du Sahara marocain, au cours du mois d’avril, à la demande du Royaume-Uni, qui préside le Conseil.
Selon le programme mensuel du conseil, la session se tiendra le 20 avril, et sera consacrée aux consultations sur la mission du « MINURSO au Sahara marocain « , qui continue d’accomplir ses tâches de suivi de l’accord de cessez-le-feu de 1991 sous la supervision des Nations Unies.
La session, au cours de laquelle le Russe Alexander Ivanko, qui occupe le poste d’envoyé spécial de l’ONU au Sahara et chef de la mission « MINURSO », devrait présenter son rapport sur la situation dans la région, à un moment où le Front Polisario, s’efforce d’attirer l’attention et de donner une image de la région : en tant que zone de guerre, il a confirmé son retrait de l’accord de cessez-le-feu signé il y a vingt ans.
Ivanko s’était rendu à Rabat il y a des mois et avait rencontré le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résident à l’étranger, Nasser Bourita, coïncidant avec l’annonce par le Représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilal, que Rabat avait accepté la nomination de Staffan de Mistura en tant qu’envoyé personnel des Nations Unies au Sahara.
L’examen de la question du Sahara au Conseil de sécurité intervient à la lumière des changements majeurs connus dans le dossier, notamment le soutien allemand et espagnol à la proposition d’autonomie proposée par le Maroc comme une solution réaliste au conflit, en plus de l’ouverture de nouveaux consulats étrangers dans les provinces du sud.
Le Conseil de sécurité discute également de la question, après la nomination d’un un nouvel envoyé dans la région, Nohu Staffan de Mistura, après que le poste ait été vacant pendant des années depuis la démission de l’Allemand Hort Koehler.