Rachid Talbi Alami : La Chambre des représentants adoptera la traduction simultanée pour ses prochaines sessions vers les langues amazighe et arabe

08 avril 2022 - 14:53

Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants, a révélé ce vendredi, lors de l’ouverture des travaux de la deuxième session de la première année législative de la onzième législature, et conformément aux dispositions de l’article 65 de la Constitution, que la chambres des représentants  va adopter la traduction simultanée, en langues arabe et amazighe dans les séances plénières hebdomadaires consacrées aux questions orales et la séance mensuelle, au cours de laquelle le chef du gouvernement  répond aux questions des membres du Conseil, à compter de la séance du lundi 11 avril 2022.

Il s’agit d’une décision que le Président du Parlement a qualifiée de «moment national important» qui doit être apprécié et mis à profit pour continuer à appliquer  les exigences de la Constitution et de la loi organique relative à la question.

Le même interlocuteur affirme que la chambre des représentants a travaillé durant la période d’intersession pour appliquer l’officialisation de la langue Amazighe dans tous les domaines, et surtout dans les travaux de la chambre des représentants.

Alami a annoncé que la Chambre des représentants continuait également à travailler intensivement au niveau des commissions parlementaires permanentes et des groupes thématiques chargés d’évaluer les politiques publiques.

L’agriculture, la situation de l’eau en période de sécheresse, les mesures de soutien aux petites et moyennes entreprises nationales, le soutien au secteur touristique impacté par les mesures prises durant l’épidémie de Covid-19, promouvoir la culture, les politiques relatifs à la jeunesse, à l’emploi et aux institutions de protection sociale, ont été les thèmes étudiés dans le cadre de la compétence de contrôle du Conseil.

Selon le président de la chambre des représentants, ce choix de sujets reflète que l’opposition et la majorité, en tant que composantes et sensibilités politiques au parlement, sont animées des mêmes préoccupations, même si elles diffèrent dans les approches et les méthodes de traitement.

Pour Talbi Alami cela renforce la culture du consensus sur les grands enjeux du pays dans des contextes particuliers, et consacre aussi la richesse de ces requêtes et la volonté du gouvernement d’en discuter et l’interaction entre les pouvoirs législatif et exécutif, en plus de la grande propension de la Chambre des représentants à exercer un travail de contrôle et de compétence d’évaluation qui s’est largement poursuivi pendant la période d’intersession.

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