Le taux de participation au premier tour de l’élection présidentielle française a atteint 25,48% à la mi-journée, selon des données révélées par le ministère de l’Intérieur. Plus de 48 millions d’électeurs se sont rendus aux urnes dimanche pour voter au premier tour de l’élection présidentielle française, auquel 12 candidats sont en lice, dont le président sortant Emmanuel Macron.
Les bureaux de vote ont ouvert à huit heures du matin et ferme à huit heures du soir. Le pouvoir d’achat, la guerre en Ukraine et l’inflation ont dominé cette campagne électorale.
Depuis des semaines, les sondages d’opinion font état d’une large intention d’abstention de vote, et il est probable que le président sortant Emmanuel Macron devancera Marine Le Pen, comme lors des élections de 2017, tandis que le candidat de la gauche radical Jean-Luc Mélenchon arrive en troisième position.
De nombreuses études montrent que Le Pen et Mélenchon connaissent depuis quelques jours une progression, ce qui réduit fortement l’écart avec Emmanuel Macron, entré tardivement en campagne.
Mais l’abstention, jointe au fait qu’une grande partie de l’électorat n’est pas encore sûr de son choix, rend toutes les scénarios possibles.
Au second tour, les enquêtes d’opinion montrent qu’Emmanuel Macron l’emportera, mais d’une très faible marge, sur Marine Le Pen, ce qui indique que la victoire de la candidate d’extrême droite est possible et risque de créer un double précédent dans la V République représentée par l’accession à la présidence d’une femme et l’arrivée de l’extrême droite au pouvoir.
Ce premier tour conclut une campagne de plusieurs mois qui a connu l’absence des grands enjeux, notamment le changement climatique. D’autre part, le pouvoir d’achat était une préoccupation majeure de l’électorat, d’autant plus que la guerre en Ukraine a provoqué une hyperinflation, érodant davantage les capacités financières de nombreux citoyens Français.