Le changement de position de Madrid sur la question du Sahara et son soutien à la proposition d’autonomie ont suscité une large controverse en Algérie, à la lumière des discussions sur une « révision radicale » des relations avec l’Espagne, politiquement, diplomatiquement et économiquement.
Les médias espagnols ont révélé que l’Algérie, immédiatement après le parti pris espagnol envers la proposition d’autonomie proposée par le Maroc, a commencé à placer des obstacles bureaucratiques à l’entrée de bétail vivant en provenance d’Espagne. Au fil des jours, ces « entraves » se sont multipliées et ont rapidement abouti à la quasi-fermeture du marché algérien aux agriculteurs et opérateurs commerciaux espagnols.
Le ministère algérien des Affaires étrangères avait annoncé il y a quelques jours qu’il avait convoqué son ambassadeur à Madrid, Saïd Moussa, pour des consultations en signe de protestation contre ce qu’il considérait comme un « changement soudain dans la position du gouvernement espagnol sur la question du Sahara.
Le ministère a déclaré dans un communiqué : « Les autorités algériennes ont été très surprises par les récentes déclarations des hautes autorités espagnoles concernant le dossier du Sahara (…) Nous sommes surpris par le changement soudain et le revirement de la position espagnole.
Pendant ce temps, l’ancien représentant de l’Algérie auprès de l’Union européenne, Halim bin Ata Allah, a déclaré que « la position de Madrid est liée à la question du gaz que l’Algérie exporte vers l’Espagne, et en conséquence, elle refuse de permettre à cette dernière d’en approvisionner le Maroc ».
Il a ajouté, dans des déclarations au journal local, Achorouk, que « la solution après la décision de Madrid est de revenir à l’essentiel, et la solution est au Conseil de sécurité, malgré la présence de pays qui rejettent l’autodétermination au Sahara. »
La colère algérienne a commencé lorsque le gouvernement espagnol, dans une lettre envoyée par son président Pedro Sanchez au roi Mohammed VI, a qualifié l’initiative d’autonomie au Sahara comme la solution la plus réaliste au problème du sahara, dans un changement historique de la position de Madrid sur la question du sahara, en tant qu’ancien colonisateur de la région, d’autant plus que l’Espagne avait toujours adopté une position neutre sur la question.
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