Alors que le Maroc était prêt à mener une étude sur le projet de gazoduc qui devrait le relier au Nigeria, le Front séparatiste « Polisario » est ressortie, pour jouer la carte des ressources naturelles.
Le front séparatiste a envoyé une lettre à la société « Worley », qui a obtenu un contrat pour fournir des services de conception technique pour le projet de gazoduc nigérian-marocain, qu’elle entend faire passer par les provinces du sud, le Polisario exprime son rejet du projet et de la participation d’entreprises étrangères à celui-ci.
Un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des Finances a indiqué cette semaine que le Maroc et le Fonds « OPEP » pour le développement international avaient signé les documents juridiques relatifs au financement de la deuxième partie des études détaillées du projet de gazoduc Nigeria-Maroc, qui devrait être un catalyseur pour le développement économique en Afrique du Nord-Ouest.
Le communiqué affirme : « La ministre marocaine de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah, à travers un échange de correspondance avec le directeur général du Fonds de l’OPEP pour le développement international Abdelhamid El-Khalifa et la directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des minéraux Amina Benkhadra, a signé un acte juridique relatif au financement de 14,3 millions de dollars, accordé par le fonds de l’OPEP pour le Développement International à l’Office National des Hydrocarbures et Minéraux dans le cadre de sa contribution au financement de la deuxième partie des études détaillées du projet de gazoduc reliant la République Fédérale du Nigeria et le Royaume du Maroc.
Le communiqué souligne que « l’étude, qui a également été financée par la Banque islamique de développement au Maroc, porte sur la rédaction des documents pour la mise en œuvre du projet de gazoduc Nigeria-Maroc et la réalisation des analyses techniques, financières et juridiques y afférentes ».
Le projet stratégique de gazoduc Nigeria-Maroc, qui a été lancé à l’initiative du roi Mohammed VI et du président Nigérian, et pour lequel un accord de coopération a été signé en mai 2017, devrait jouer un rôle de catalyseur pour le développement économique du Nord-Ouest africain, ainsi que de dynamiser l’économie de la région, en développant des filières créatrices d’emplois, en plus de réduire le « torchage » du gaz et d’utiliser une énergie fiable et durable.
Le communiqué indique qu’à travers son soutien à ce projet modèle de coopération Sud-Sud, le Fonds « OPEP » pour le développement international renforce les relations de coopération financière avec le Maroc et contribue au dynamisme économique et social du Royaume.
Il est à noter que le front séparatiste, après avoir perdu le pari d’entraver l’accord de pêche entre le Maroc et l’Union européenne, entré en vigueur, et la carte de la pression sur les droits de l’homme, a recommencé à tenter de faire pression en jouant la carte des ressources naturelles, et il tente de perturber les opérations d’exportation de phosphate marocain, et d’entraver les projets étrangers dans les régions du Sud, en écrivant à des entreprises étrangères pour tenter de les dissuader d’investir dans le Sahara marocain.