Le roi de Jordanie n’accorde pas une grande importance aux relations entre les pays Arabes et Israël sans la résolution de la question palestinienne

19 mai 2022 - 11:34

Pour la première fois, le roi Abdallah II de Jordanie est intervenu pour parler de la tendance d’un certain nombre de pays arabes, dont le Maroc, à lier des relations directes avec Israël, et l’influence de cette tendance sur la question palestinienne, dans laquelle la Jordanie est un acteur majeur.  Le roi jordanien a minimisé la valeur de ces relations diplomatiques, à moins que la question palestinienne ne soit entièrement résolue.

Le roi de Jordanie, a comparé les relations des pays arabes avec Israël à « celui qui fait deux pas en avant et deux pas en arrière ».

Dans une interview avec le général à la retraite Herbert McMaster, dans le cadre du programme militaire spécialisé « Battlegrounds », produit par l’institution Hoover à l’Université de Stanford aux États-Unis, et qui a été tourné lors de la récente visite du souverain jordanien aux États-Unis, selon un communiqué publié par la Cour royale hier mercredi. Le roi Abdallah a déclaré que sa conversation avec les présidents américains se poursuit avec l’affirmation selon laquelle ignorer le Moyen-Orient vous fera courir de plus grands risques si vous ne faites pas attention, et donc la question palestinienne doit être résolue.

Le monarque jordanien a souligné : « Il n’y a pas d’alternative à la résolution de la question palestinienne », déclarant : « Peu importe comment les relations sont établies entre les pays arabes et Israël, si la question palestinienne n’est pas résolue, c’est de notre point de vue comme quelqu’un qui prend deux pas en avant puis deux pas en arrière.

Sur les 22 pays arabes, six ont déclaré avoir des relations officielles avec Israël, à savoir l’Égypte, la Jordanie, le Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan et le Maroc.

Le discours du monarque jordanien sur les relations israélo-arabes est intervenu après que la Jordanie a refusé de participer au sommet du Néguev, via son ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi,  et auquel ont participé les ministres des Affaires étrangères du Maroc, de l’Égypte, des Émirats arabes unis du Bahreïn, ainsi que le secrétaire d’État américain Anthony Blinken et le ministre des affaires étrangères Israélien  Yair Lapid.

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