Christopher Ross démontre encore une fois qu’il n’était pas le bon profil pour occuper le poste d’envoyé personnel du SG des nations unies pour le Sahara. En effet, Dans un message publié sur Facebook, il a une fois de plus pris parti dans le dossier du Sahara.
Malgré que le dossier du Sahara lui ait été retiré et que ses efforts pour soutenir la thèse séparatiste du Polisario et de l’Algérie, ont été vains durant son mandat, Christopher Ross, continue de plaider en faveur de la thèse séparatiste qui se trouve dans une position de plus en plus faible.
Le diplomate américain considère que le Maroc a déclaré sa souveraineté sur le Sahara, d’une manière unilatérale en refusant de prendre en considération les faits historiques véridique qui démontrent de manière évidente l’appartenance du Sahara au territoire marocain.
Christopher Ross a toujours pris parti pour la thèse séparatiste et ne rate pas l’occasion d’attaquer le Maroc, ce qui avait considérablement nui à sa fonction de « médiateur » qui se devait d’être « impartial » et surtout « diplomate ».
L’ancien envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara (2009-2017) estime que le Conseil de sécurité « doit convaincre le Maroc de négocier sans conditions préalables et de s’engager sur la proposition du Polisario sur une base de réciprocité ».
L’analyse de ses propositions dévoile une stratégie qui vise à permettre au Polisario d’exercer une souveraineté sur le Sahara.
Il affirme également que le Maroc bloque le processus, sans citer le rôle de l’Algérie et le Polisario dans ce blocage, ajoutant que le Maroc ignore l’appel du Conseil à éviter les conditions préalables dans les négociations, son appel à examiner la proposition du Polisario et son appel à permettre à la MINURSO d’accéder librement à tous les interlocuteurs dans sa zone d’opérations ».
Christopher Ross prône la négociation d’un projet d’indépendance du territoire qui serait dirigé par la milice du Polisario, après référendum qui sera voté par une population séquestrée, vivant dans la peur et l’oppression depuis 50 ans.
En plus, le diplomate américain ferme les yeux sur le mandat de la mission d’observation onusienne, la Minurso, qui a comme mission principale de circuler librement dans l’ensemble du territoire du Sahara marocain et qui présente son rapport annuellement au Conseil de sécurité.
Cependant, Christopher Ross a lancé un pic qui ne passera pas inaperçu à Alger et chez la milice séparatiste du Polisario, il a estimé que l’avis des sahraouis vivants au Maroc doit être pris en considération dans un hypothétique référendum, une condition que le Front séparatiste a toujours refusée depuis près de 50 ans.
Ross indique également qu’il est nécessaire de convaincre le Polisario de recevoir le chef de la MINURSO à Rabouni, en Algérie, plutôt qu’au Sahara occidental à l’est de la berme » et de « faire pression sur le Polisario et l’Algérie pour qu’ils vérifient l’exactitude des calculs du Haut-Commissariat aux réfugiés en 2017 sur la population de réfugiés par des moyens appropriés ».
Le HCR avait estimé le nombre des Sahraouis vivants dans des camps en Algérie en 2017 est de 173.600. L’Algérie maintient toujours le flou sur leur nombre exact.