Le Directeur général de l’Agence marocaine pour l’efficacité énergétique (AMEE), Saïd Mouline, a mis l’accent hier mardi à Rabat, sur l’importance du financement vert pour la transition énergétique.
S’exprimant lors d’une table ronde nationale sur le thème «L’Efficacité Énergétique et la Finance Verte dans le cadre du Forum MED SEI», organisée dans le cadre du projet Mitigation Enabling Energy Transition in the Mediterranean region (meetMED), M. Mouline a souligné l’existence de différents “outils financiers d’accompagnement” en matière de transition énergétique, appelant à la nécessité de développer de nouveaux outils.
Il a, en outre, relevé que cette rencontre, initiée par l’AMEE, le Centre Régional pour les Énergies Renouvelables et l’Efficacité Énergétique (RCREEE) et l’Association Méditerranéenne des Agences Nationales de Maîtrise de l’Energie (MEDENER), a pour but de dressé un bilan au niveau méditerranéen de l’état actuel du financement et des principaux outils à développer par les secteurs public et privé, ainsi que des principaux obstacles à surmonter.
De son côté, le Directeur des études et des prévisions financières au ministère de l’Economie et des Finances, Moncef Derkaoui est revenu sur le contexte mondial et les évènements ayant entraîné la crise énergétique actuelle ainsi que les engagements du Maroc sur le plan de la transition énergétique, notamment par l’introduction de l’hydrogène vert.
Concernant le financement de la transition énergétique à l’échelle nationale, M. Derkaoui a insisté sur l’importance du “partage de financement et de risques entre les secteurs public et privé” ainsi que sur “la mise en place d’un dispositif fiscal approprié” et “d’instruments de garantie adaptés pour réduire la perspective de risque” en lien avec l’investissement vert.