L'association des avocats du Maroc annonce une grève générale mardi et mercredi et boycotte le ministre de la Justice

05 novembre 2022 - 22:57

Le bureau directeur de l’association des avocats du Maroc, a annoncé un programme de manifestations afin de protester contre le « l’attaque systématique de la profession d’avocat et l’absence d’une approche participative, avec une grève générale dans l’ensemble des tribunaux du Royaume le 8 et 9 novembre. Cela survient malgré le fait que les représentants des avocats ont réussi à conclure un accord avec le gouvernement sur des procédures fiscales controversées.

L’association a décidé selon un communiqué publié ce soir, de décliner l’invitation du ministre de la justice Abdellatif Ouahbi pour assister à la réunion de la commission de pilotage de l’examen d’admissibilité à l’exercice de la profession d’avocat prévue le 9 juin 2022 surtout dans la situation actuelle, exprimant également son profond regret au sujet  de la  campagne médiatique que mène le ministre de tutelle contre la profession d’avocat indique le communiqué.

Le bureau directeur a réitéré sa demande de retrait du « projet de loi sur la profession qui a été divulgué » et insiste sur la nécessité de l’adoption de l’approche participative pour promulguer une loi qui répond aux aspirations des avocats et avocates.

L’association a l’intention d’organiser des conférences de presse pour clarifier la position des avocats sur les questions qui préoccupent l’opinion publique, et elle a confirmé également que le 31 congrès général de l’Ordre des avocats du Maroc se tiendra à l’heure et au lieu prédéterminés.

En plus, le bureau de l’association  a salué l’initiative des chefs des groupes parlementaires pour jouer le rôle de médiateur entre le gouvernement et le bureau de l’association, afin de rapprocher les points de vue entre les deux parties, et les a appelés à poursuivre leurs efforts et initiatives distingués dans ce sens.

Le bureau directeur a confirmé l’ensemble des communiqués émis par l’association et a constaté l’absence de propositions écrites claires concernant les exigences fiscales.

L’association a également appelé le ministre délégué chargé du budget Fouzi Lekjaa à poursuivre le dialogue et les concertations avec le bureau de l’association en la personne de son président pour parvenir à un accord satisfaisant au sujet des points de désaccord.

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