Dans un long entretien avec Alyaoum 24, l’actrice Jamila Al Haouni se confie sur les tenants et les aboutissants de sa plainte contre son ex-mari et père de son fils.
« Je ne peux pas en tant que citoyenne marocaine prendre un avocat et avoir recours à la justice, à chaque fois que je veux accomplir une simple formalité pour mon fils » a déclaré la comédienne répondant au pourquoi de sa demande de dévolution de la tutelle de son ex-mari sur son fils, expliquant que pour avoir l’accord du père afin de changer d’école à son fils il lui a fallu « quatre mois de dur labeur et sans aucun résultat« . La mère de l’enfant de 8 ans qu’elle a eu avec l’acteur Amine Ennaji et dont elle a la garde, explique qu’elle doit prendre un avocat, le payer, rajoutant qu’elle n’a pas le droit par exemple de demander un passeport pour son fils, ni lui ouvrir un compte en banque. » Toutes les formalités administratives sont du droit du père et non pas de la mère ! Malgré le fait que j’aie la garde de mon fils, qu’il soit sous ma responsabilité directe et que je joue tous les rôles dans sa vie, c’est moi qui l’éduque, qui veille sur lui, et subvient à ses besoins et qui connait tous ses rêves« . A la question pourquoi l’artiste a eu recours à la presse, Jamila El Haouni a répondu que ce problème ne la concernait pas elle seule, « j’ai parlé en mon nom, au nom de mon fils et au nom de toutes les mères qui ont la garde de leurs enfants, c’est un sujet importants que l’on ne doit pas ignorer et il est ignoré « . La plaignante qui demande la dévolution de la tutelle de son ex-mari Amine Ennaji sur son fils, explique ce qu’elle a enduré suite à son divorce » A dire vrai j’ai enduré sur plusieurs étapes, d’abord la séparation est dure et ce qui l’est plus c’est de voir en tant que mère ton fils encore très jeune qui a besoin de son père et de réaliser qu’en tant que mère je subviens à tous ses besoins sauf celui de manquer de quelque chose qui devrait être naturelle et c’est la chose la plus importante dans la vie d’un enfant« . L’actrice évoque le devoir imposé par la justice quant à la pension alimentaire mais pas celui de voir son enfant, « la justice l’oblige à payer pour les besoins de sa progéniture mais pas à voir son enfant ! et les mères ne peuvent rien pour cela car tout ce qu’elles veulent c’est de voir cet enfant heureux et qu’il grandisse dans un environnement normal. Cela ne s’achète pas ! » regrette l’actrice. « La justice ne peut pas assurer cela c’est une valeur humaine, on ne peut pas demander quelque chose qui est censée émaner du coeur !« .
Aux dernières nouvelles de cette affaire qui alimente la toile et fait couler de l’encre, l’actrice a porté une autre plainte au tribunal des affaires sociales et de la famille de Casablanca (lieu de résidence du père), suite au refus de celui de Rabat (où réside la mère) de prendre le dossier de la plainte. « C’est une formalité que je comprends, l’audience est fixée à la fin de ce mois courant et j’ai confiance en la justice marocaine« . L’actrice semble sereine quant à la psychologie de son fils qu’elle dit avoir impliqué dans tous les détails de cette épreuve, « Nous communiquons beaucoup avec mon fils, je lui ai dit que j’allais parler en public afin de défendre non seulement ses droits à lui mais également ceux de beaucoup d’enfants comme lui, qui peuvent être des camarades de classe ou de l’école« . Armée jusqu’au bout de force et de courage, la mère déclare n’avoir aucun problème directe contre le père dont les rumeurs disent qu’il aurait à son tour porter plainte contre son ex-femme l’accusant d’avoir crée une tempête médiatique à son bénéfice, « Je n’ai reçu aucune convocation dans ce sens et je suis dans mon bon droit. Ne dit-on pas que l’on peut défendre deux choses à mort ce sont la patrie et les enfants« .