Le Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Oulémas du Maroc, Ahmed Abbadi, a déclaré que la protection dans le monde numérique ou virtuel contre les dangers de l’extrémisme « est devenue impossible », et qu’il est donc nécessaire de diversifier les actions pour faire face aux discours de haine. C’était lors de son intervention, ce mercredi, à l’ouverture d’une conférence internationale portant sur « l’échange et le partage des meilleures pratiques visant l’immunisation des jeunes contre l’extrémisme et l’extrémisme violent via Internet ». Al-Abadi a expliqué qu’il faudrait un accompagnement sérieux basé sur la recherche scientifique.
Il a affirmé que tout le monde est en compétition pour une unique chose, vu l’abondance de l’offre du Internet, notamment l’intelligence et l’attention, afin de commencer à réaliser ses projets, ajoutant : que « le contenu présenté doit avoir trois qualités, à savoir la clarté, l’attractivité, puis être fonctionnel. »
L’intervenant estime que le métier d’influenceur positif a des caractéristiques, dont la première est « la possibilité d’obtenir des revenus dans une période d’abondance de likes, puis de percer dans le domaine numérique, avec la possibilité de se qualifier pour rejoindre les grands groupes mondiaux. »
Al-Abadi a ajouté : « lorsque nous surfons dans des espaces basés sur le contenu, nous voulons traiter six problèmes qui sont les dimensions existentielle, intellectuelle, émotionnelle, sociale, mondiale et matérielle».
Pour rappel, la conférence est organisée par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Maroc, dans le cadre des échanges d’expériences et de renforcement de la coopération internationale, en partenariat avec la Rabita Mohammadia des Oulémas et l’Ambassade du Japon au Maroc.