L’Office national de lutte contre la migration illégale de la division nationale de la police judiciaire a déféré quatre personnes, dont trois femmes, devant le parquet de la cour d’appel de Casablanca, qui sont soupçonnées d’être liées à un réseau criminel actif dans le trafic d’organes humains et le trafic de stupéfiants.
Selon les informations de l’enquête , qui ont été mentionnées dans un communiqué de la Direction générale de la sécurité nationale, les éléments de la brigade de la police judiciaire nationale, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance territoriale, ont mené des recherches sur le terrain et des enquêtes techniques, surtout après la diffusion d’une publicité sur les réseaux sociaux, proposant des services de prélèvement d’organes humains, plus précisément, « les reins « , auprès de cliniques privées situées hors du Maroc, en échange d’importantes sommes d’argent en devises étrangères.
La source a ajouté que les procédures d’enquête judiciaire ont abouti à l’arrestation de quatre personnes, dont trois femmes, soupçonnées d’implication dans le déplacement de personnes à l’étranger et la médiation dans le trafic de leurs organes humains en échange d’importantes sommes d’argent en devises étrangères.
La même source a confirmé que les éléments de ce réseau criminel exploitaient certaines des victimes dans les opérations de réception et de transport de quantités de drogue, que ce soit à l’intérieur du Maroc ou lors de leurs déplacements à l’étranger.
Ils avaient également des liens avec un réseau criminel opérant en dehors du Maroc, comprenant des étrangers impliqués dans le prélèvement et la vente d’organes humains.
Les perquisitions effectuées par les membres de la Brigade nationale de la police judiciaire ont permis de saisir des sommes d’argent en devises nationales et étrangères, suspectées de provenir du produit de ces activités criminelles, des quittances de virements étrangers, des analyses de groupes sanguins de plusieurs personnes présumées victimes, des quantités de chira, ainsi que des téléphones portables qui ont fait l’objet de l’expertise technique requise.
Les suspects interpellés ont été placés en garde à vue à la disposition de l’enquête judiciaire sous la supervision des autorités compétentes alors que les opérations de perquisition et de coordination sont toujours en cours avec le bureau d’Interpol à Ankara en Turquie, pour arrêter tous les auteurs étrangers et Marocains impliqués dans la commission de ces actes criminels.