Le Maroc détruit des pizzas surgelées d’une entreprise suisse, après des décès enregistrés en France

09 avril 2022 - 12:12

L’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires ONSSA a pris un certain nombre de mesures concernant la vente d’une pizza surgelée fabriquée par la société « Buitoni », une marque appartenant à la société suisse « Nestlé », afin d’assurer la santé du consommateur marocain.

Dans une explication à la SNRTnews, l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires a indiqué que depuis le 28 mars, il avait pris des mesures de précaution concernant les portions de pizza surgelée « Fraîch’Up » portant la marque « Buitoni » qui étaient produites entre juin 2021 et le 28 mars 2022, après avoir prouvé qu’il ne respectait pas les normes sanitaires.

Les mesures de l’Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires consistent à renforcer le contrôle de la pizza en question lors de l’importation au niveau des postes frontières, ainsi qu’à retirer et détruire toutes les portions de pizzas de la marque Buitoni qui ont été produites entre juin 2021 et le 28 mars 2022.

Les services de l’ONSSA ont renforcé les procédures de contrôle sanitaire au niveau de tous les points de vente et des distributeurs concernés.

Les autorités sanitaires françaises, ont pris des mesures strictes concernant ce type de pizza, car elles ont empêché une usine appartenant à la société « Buitoni  » dans le nord de la France de continuer à fabriquer des pizzas, après une série d’infections graves à la bactérie E. coli chez les enfants, entraînant des décès pouvant être liés à la consommation de ces produits, selon les autorités locales.

Une décision  émise par les autorités de la région nord de la France le 1er avril indiquait que l’activité de deux lignes de production de pizzas dans une usine de la ville française de Coudry affiliée à la société « Buittoni », « a été suspendue », après deux visites d’ inspections et d’hygiène approfondies menées les 22 et 29 mars par des agents administratifs chargés du respect des droits des consommateurs, car ces opérations ont mis en évidence la « dégradation du niveau de contrôle de l’hygiène alimentaire ».

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