Les adjoints administratifs au ministère de l'Éducation nationale à nouveau en grève

23 mai 2022 - 11:03

Les adjoints administratifs du ministère de l’Éducation nationale s’apprêtent à rentrer en grève demain mardi et à manifester devant le siège du ministère à Rabat.

La Coordination des adjoints administratifs a indiqué que sa protestation, demain mardi, devant le ministère, vient contre ce qu’elle qualifie d’exclusion et de marginalisation des adjoints administratifs au niveau de la promotion  administrative et financière de cette catégorie, qui appartiennent aux catégories des inter- cadres ministériels.

La Coordination a expliqué que cette catégorie  du secteur souffre d’un faible niveau financier, devant le volume de tâches qui leur sont confiées à accomplir en l’absence de rémunération motivante , ainsi que l’injustice qu’ils ont subie après la suppression des échelles les plus basses , car leur situation administrative et financière n’a pas connu de changement comme le reste des employés, et surtout après l’ajout de la septième échelle.

La volonté des adjoints administratifs et de faire parvenir  leurs souffrances financières, morales et administratives auprès du secteur gouvernemental pour lequel ils travaillent puisqu’ils appartiennent aux cadres interministériels, la coordination nationale  des adjoints administratifs a décidé d’entrer en grève nationale le mardi 24 mai 2022 accompagnée d’un sit-in devant le siège du ministère à Rabat, afin de résoudre la question de l’intégration.

Cette catégorie revendique l’intégration dans le régime de base du ministère de l’Éducation nationale d’une manière qui préserve la dignité financière  et morale des adjoints administratifs et ceci à partir de l’échelle 9 et avec effet rétroactif, afin de réparer le préjudice qu’a subit cette catégorie victime des règlements et des décrets  qui ont détruit les acquis, y compris pour les retraités, et de maintenir la promotion avec des années légales  de manière progressive et rétroactive.

Cette catégorie a un certain nombre de revendications pour le ministère de l’éducation nationale, notamment l’inclusion des titulaires de diplômes universitaires aux échelles correspondant au diplômes obtenus, l’adoption de 4 ans d’ancienneté au lieu de 6 ans dans la promotion professionnel, et la suppression de l’examen oral en raison de la nature des tâches exécutives, en plus du droit de bénéficier du mouvement de mutation national et régional, et de reconsidérer les conditions et les critères pour bénéficier d’un logement, comme c’est le cas pour le reste des employés du ministère.

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