A quelques heures de la finale du mondial des clubs, qui aura lieu ce soir à partir de 20h au complexe sportif Prince Moulay Abdellah de Rabat, entre le Real Madrid et le club saoudien d’Al Hilal. La logique voudrait que le Real soit vainqueur du mondial. Mais si sur cent matchs Al Hilal ne pouvait battre le Real qu’une seule fois, pourquoi ce ne serait pas ce soir ?
En effet, toute la pression est sur les épaules des joueurs des merengue, la victoire est une obligation pour eux et serait perçue comme totalement normale. En revanche, une défaite porterait un coup fatal à la saison du Real Madrid qui est déjà très compliquée. Le club de la capitale espagnole a accumulé huit points de retard sur le FC Barcelone en championnat. En plus d’avoir perdu la Supercoupe d’Espagne face aux catalans en janvier avec un rendement catastrophique.
Tout cela met une énorme pression sur les épaules du coach italien Carlo Ancelotti qui se trouve sur un siège éjectable. En effet, les dirigeants du Real lui ont clairement fait savoir que si jamais il ne remporte pas la coupe du monde des clubs ce soir, son avenir avec le champion d’Europe serait fortement mis en cause.
De son côté, Al Hilal est sûr d’être reçu avec les honneurs en Arabie Saoudite, quel que soit le résultat de ce soir. En effet, ils ont déjà écrit une page glorieuse de l’histoire du football saoudien devenant ainsi le premier club de ce championnat à atteindre la finale du mondial des clubs. Confirmant ainsi la montée en puissance du championnat saoudien qui attire de plus en plus de grands joueurs à travers le monde dont Cristiano Ronaldo, le niveau de jeu des équipes saoudiennes peut largement rivaliser avec le niveau de plusieurs équipes sur le vieux continent à l’exception des géants européens.
Preuve à l’appui, l’effectif d’Al Hilal compte parmi ses rangs des grands joueurs qui ont atteint le haut niveau du football mondial comme l’argentin Luciano Vietto, le péruvien André Carrillo, le colombien Gustavo Cuéllar, et le malien Moussa Marega, en plus de quinze joueurs de l’équipe nationale saoudienne qui étaient présents lors de la coupe du monde au Qatar et qui ont battu l’Argentine de Messi.
Tout cela, s’ajoute au fait que le parcours des Lions de l’Atlas durant la coupe du monde au Qatar a fortement décomplexé les équipes arabes qui semblent avoir enfin compris que sur un terrain peu importe ton histoire c’est le rendement de chacun le jour du match qui déterminera le vainqueur.
Une victoire des saoudiens marquera le début d’une nouvelle ère dans le football mondial, et prouvera au monde entier que le monde arabe à la ferme intention de s’affirmer comme une nouvelle puissance sur la scène footballistique mondiale.