Le Maroc a pris les premières mesures pour moderniser les infrastructures portuaires, dans le but de sécuriser les approvisionnements en gaz naturel, dont les besoins du Maroc devraient doubler au cours des prochaines années.
Dans ce cadre, l’Agence Nationale des Ports a annoncé le lancement d’un appel d’offres ouvert pour la réalisation d’une étude de mise à niveau du poste d’amarrage « c » du port de Mohammedia, afin de mettre en place une station de réception des navires GNL et une unité flottante de stockage. Et la gazéification du GNL.
Selon sa publication sur le portail des marchés publics, L’agence a fixé au vingt-cinq janvier la date d’ouverture des enveloppes liées à l’appel d’offres, alors que le coût de réalisation de cette étude a été estimé à près de 4 millions de dirhams, hors frais.
Cette étape vient en complément de l’effort du Maroc de construire une unité flottante pour reconvertir le gaz liquéfié en gaz, afin de contribuer à sécuriser les besoins du Royaume en ce matériau vital. Des sources médiatiques avaient publié plus tôt que le Maroc avait entamé des négociations avec la Chine pour réaliser cette unité.
En mars dernier, le gouvernement avait lancé un appel d’offres international pour manifester son intérêt pour la construction et l’exploitation d’une unité flottante de stockage et de reconversion de gaz naturel liquéfié en gaz. Ce projet et les conditions du marché national et régional ont suscité l’intérêt d’un grand nombre d’entreprises nationales et internationales.
Le Maroc accélère les démarches pour sécuriser ses approvisionnements en gaz naturel, notamment après la décision du régime algérien d’arrêter sa coopération au niveau du gazoduc maghrébin qui transitait par le Maroc, en refusant de prolonger le contrat pour son exploitation.
Des prévisions officielles ont révélé que les besoins en gaz du Royaume tripleraient d’ici 2040 pour atteindre 3 milliards de mètres cubes, compte tenu de la transition du Royaume vers une économie avec un niveau très bas en consommation de Carbone.