Sahara marocain : l’ONU consacre le succès de la diplomatie royale et renforce l’isolement de l’Algérie

02 novembre 2024 - 19:46

La résolution (2756) du Conseil de sécurité prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2025 intervient dans un contexte marqué par la trajectoire irréversible imprimée par les initiatives royales dans le dossier de l’intégrité territoriale du Royaume.

Cela s’est concrétisé à travers les soutiens croissants de membres permanents du Conseil de sécurité et de pays influents, tels que la France et l’Espagne, à l’Initiative Marocaine d’Autonomie et la poursuite des retraits des reconnaissances de la pseudo « rasd ».

Cette résolution, saluée par le Maroc, préserve tous les acquis d’une diplomatie active et introduit de nouveaux éléments importants pour l’évolution future du dossier au sein des Nations Unies.

En effet, le nouveau texte consacre le cadre, les parties et la finalité du processus politique. Ainsi, le Conseil rappelle que les tables rondes constituent le seul et unique cadre pour parvenir à une solution politique au différend sur le Sahara marocain.

De plus, la résolution identifie clairement les parties au différend, notamment l’Algérie qui est citée dans la résolution autant de fois que le Maroc.

De même, le Conseil de Sécurité réaffirme que la solution politique ne peut être que réaliste, durable, et basée sur le compromis, des éléments cardinaux de l’Initiative Marocaine d’Autonomie, dont la prééminence a été réaffirmée.

Par ailleurs, la résolution 2756 consacre deux évolutions importantes qui confortent la position du Royaume :

Dans le premier ajout, le Conseil « s’est félicité du momentum récent et a demandé instamment à ce que l’on construise autour ». De ce fait, le Conseil fait sienne la dynamique internationale que connait le dossier du Sahara marocain sous l’impulsion royale en faveur de la marocanité du Sahara et l’Initiative marocaine d’Autonomie, ajoute le communiqué, notant que désormais, l’action de l’ONU ne peut que s’inscrire dans le cadre de cette dynamique.

Le deuxième ajout concerne l’appel du Conseil de Sécurité aux autres parties « d’éviter les actes qui pourraient compromettre le processus politique », fait observer le Maroc, relevant que le Conseil se fait, ainsi, écho de la position officielle claire du Royaume, soulignant qu’il n’y a pas de processus politique sans respect du cessez-le-feu.

Il est notable que la résolution a été adoptée par 12 voix pour, 2 abstentions et la non-participation du pays voisin, membre non permanent du Conseil de sécurité. Cette non-participation démontre l’isolement de la position de ce pays au sein du Conseil de sécurité et de la Communauté internationale en général. Elle dévoile, également, de manière flagrante ses contradictions: Il prétend défendre la légalité internationale, les résolutions du Conseil de sécurité et les efforts de l’ONU, tout en refusant de soutenir ces mêmes efforts et en s’accrochant à une logique obstructionniste.

Le Représentant Permanent de ce pays s’est même aventuré à donner des leçons aux membres du Conseil de sécurité sur l’importance qu’accorde Alger aux droits de l’Homme au Sahara marocain, oubliant sciemment les pires violations de ces droits en Algérie, rapportés par les Nations Unies.

Au grand dam de l’Algérie, les deux amendements algériens, ont été purement et simplement rejetés par le Conseil de Sécurité,

Comme l’a Réaffirmé le Roi Mohammed VI dans Son Discours, le 11 octobre dernier, à l’occasion de l’ouverture de la session du Parlement : « Cette évolution vient appuyer les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies pour asseoir les fondements d’un processus politique devant conduire à un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté marocaine ».

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