Le 5 octobre dernier, Meriem Lhirach une joueuse du club de football de la ville de Mohammedia (SCCM) a perdu un doigt lors d’un sprint au cours d’une séance d’entraînement.
Immédiatement après l’incident, Meriem sera transférée à l’hôpital Moulay Abdellah, puis vers une clinique privée de la ville, après l’intervention du coach, du Kiné, et du secrétaire de l’équipe qui a contacté l’ex président du SCCM et actuel président du WAC, Hicham Ait Menna, pour assurer la prise en charge de la joueuse.
Contacté par le journal « Al Youm 24 » Meriem Lhirach nous a déclaré : « Je remercie Hicham Ait Menna pour son soutien dans cette épreuve difficile que je traverse. Son intervention a permis d’éviter le pire ».
Maintenant que Meriem a passé le plus dur, après avoir quitté la clinique suite à la réussite de l’intervention chirurgicale pour réimplanter son doigt, plusieurs questions se posent sur les conditions de pratique du football dans certains clubs au Maroc.
Certes, l’énorme effort de la Fédération pour développer la pratique du football est incontestable, mais cela reste insuffisant s’il n’est pas accompagné au niveau des clubs, sinon comment expliquer que le secrétaire d’une équipe soit obligé d’appeler un ex président pour prendre en charge une joueuse blessée ?
Comment va faire Meriem Lhirach pour vivre avec ses salaires impayés depuis 6 mois, alors qu’elle sera indisponible pendant une longue période… ?
D’après les informations du journal « Al Youm 24 », ce genre de problème ne concerne pas uniquement l’équipe féminine du SCCM. Dans l’équipe masculine, par exemple, seuls 7 joueurs sont, en effet, sous contrats, alors que la loi l’exige pour 22 joueurs au minimum. Cela pourrait, à l’avenir, couter des points à l’équipe si elle est attaquée au cours des matchs par les autres équipes