La France et l’Espagne attachés au partenariat avec le Maroc

05 octobre 2024 - 08:53

La France a réaffirmé, vendredi, son attachement indéfectible à son partenariat d’exception avec le Maroc et sa détermination à en poursuivre l’approfondissement, suite aux arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sur les accords de pêche et agricole entre l’UE et le Maroc.

Dans un communiqué, le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères a souligné que la relation entre l’Union Européenne et le Maroc revêt à ce titre un caractère stratégique.

La France, qui « prend note » des trois arrêts rendus, vendredi, par la Cour de justice de l’Union européenne, a affirmé qu’elle continuera d’œuvrer avec ses partenaires européens au renforcement de leurs échanges, notamment économiques, et à la préservation des acquis du partenariat, dans le respect du droit international, indique la même source.

Comme le Président de la République française, Emmanuel Macron l’a écrit à Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion de la Fête du Trône, la France reste notamment déterminée à accompagner les efforts du Maroc en faveur du développement économique et social du Sahara, au bénéfice des populations locales, précise le Quai d’Orsay.

De son côté le ministre espagnol José Manuel Albarez a réitère sa position en appui à la souveraineté du Maroc sur son Sahara rappelant à cet effet la lettre adressée au Roi Mohamed VI par le président du gouvernement espagnol Padro Sanchez. Le ministre a précisé que la position de l’Espagne n’est pas isolée et qu’elle s’inscrit dans le cadre d’une dynamique internationale d’appui exprimée par plusieurs pays européens comme le Danemark. Il cité à cet effet, la lettre du Président Macron, « rédigée dans les mêmes termes » d’appui à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Ces prises de position ont été exprimée le jour même de la décision prise par la Cour de justice de l’Union Européenne pour annuler les accords agricoles et de pêche avec l’Europe.

Le Maroc, via un communiqué du ministère des affaires étrangères, a indiqué, vendredi, qu’il ne se considère aucunement concerné par cette décision. « Le Maroc n’est pas partie à cette affaire, qui concerne l’Union européenne d’une part, et le “polisario” soutenu par l’Algérie d’autre part. Le Maroc n’a participé à aucune des phases de cette procédure et, par conséquent, ne se considère aucunement concerné par la décision », précise le ministère dans un communiqué.

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