La guerre de Gaza qui a coûté la vie à des milliers de personnes a eu un impact négatif sur l’économie Israélienne, déjà mise à mal par des polémiques internes et des manifestations de rue contre le changement du système judicaire du pays.
Outre la chute de la valeur du Shekel, la monnaie officiel d’Israël, qui est à son plus bas niveau depuis 8 ans par rapport au dollar, les investissements étrangers se réduisent de plus en plus.
Les investissements directs étrangers ont baissé de 24 % en 2022, rapporte le journal français « Les Echos ». Selon une simulation conduite en mars 2023 par l’Autorité de l’innovation et le département du budget du ministère des Finances israélien, la croissance aurait pu retomber à 2,5 % en 2023, contre 6,5 % en 2022 et 8 % en 2021.
Une cinquantaine d’entreprises françaises sont implantés en Israël. « Leur priorité actuelle est de garantir la sécurité de leurs salariés ». Après le déclenchement de la guerre de Gaza, 4.000 demandes de rapatriements auraient été effectuées auprès de l’ambassade de France en Israël, ajoute le journal « Les Echos ».
Les conséquences économiques et sociales pour la population palestinien commencent également à se faire ressentir. Quelques 140.000 Palestiniens de Cisjordanie sont employés légalement en Israël. Leur déplacement sur leurs lieux de travail est, de plus en plus, risquée et avec la mobilisation de 300.000 réservistes « cela ne fait qu’aggraver la situation de pénurie de main d’œuvre et provoquer des difficultés pour la gestion du personnel » et pour la bonne marche de l’économie, estime Dan Catarivas président de la Fédération israélienne des chambres de commerce binationales.
D’une manière générale, les économistes s’attendent à une baisse pouvant aller jusqu’à un point et demi de PIB en Israël, soit environ 7 milliards d’euros, ainsi qu’à une augmentation du déficit budgétaire.
