L’Espagne fonde de grands espoirs sur la première visite de son ministre des Affaires étrangères, José Manuel Alparis, au Maroc, après avoir résolu la crise politique entre les deux pays, dans l’attente que cette visite apporte une solution pour résoudre la crise économique subie par les régions d’Espagne, à la suite de l’annulation de l’opération «Marhaba » de l’Espagne pendant deux années consécutives.
Le chef de l’Autorité portuaire du Golfe d’Algésiras, Gerardo Landalos, a déclaré qu’il espérait que la visite d’Alparis au Maroc, prévue le 1er avril, « pourrait représenter le rétablissement des relations diplomatiques complètes ».
Landalos a ajouté que l’Espagne a « beaucoup de problèmes d’un point de vue économique et commercial », soulignant dans une déclaration aux journalistes rapportée par « Europe Press » lundi, que le rétablissement des relations entre les deux pays « restaurerait la connectivité maritime pour les passagers avec le port Tanger Med et Tanger, qui est suspendu depuis mars 2020 en raison de l’épidémie et aussi en raison du différent diplomatique entre les deux pays.
L’interruption du transit du Maroc depuis les ports espagnols, a entraîné, selon le responsable du port d’Algésiras, la perte d’une dizaine de millions de passagers, espérant cette visite permettra de « fixer les dates exactes de la reprise du trafic maritime.
Il convient de noter que le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Alparis, a annoncé la semaine dernière au Parlement espagnol qu’il effectuerait vendredi un voyage officiel au Maroc pour clarifier les paramètres de la nouvelle phase qui a été inaugurée après que le gouvernement a choisi le plan d’autonomie élaboré par Rabat, comme la meilleure solution au conflit du Sahara.
« J’annonce que le premier avril, je me rendrai au Maroc et que mon agenda comprend la normalisation complète des relations maritimes, ce dont j’ai discuté avec mon homologue marocain aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Ainsi, l’ordre du jour de cette réunion comprend également la fixation des paramètres de l’opération « Marhaba », qui a été annulée les années précédentes en raison de l’épidémie, ainsi que « le rétablissement de la circulation des personnes et des biens de manière fluide » entre les deux pays.
